Connaissez-vous l’univers de teamLab ? Ce concept de musée numérique immersif et féérique est devenu une vraie attraction à Tokyo ces 10 dernières années. Malgré l’instauration de jauges, les lieux sont parfois trop bondés, victimes à juste titre de leur succès. J’ai donc décidé de tester une annexe de teamLab installée depuis peu à Fukuoka : une visite tout aussi enchanteresse qui offre de nouvelles expériences !
Sommaire
1 – Le concept de teamLab forest à Fukuoka
Les installations de Tokyo restent incontournables car elles présentent le meilleur de l’univers de teamLab. Les œuvres originelles y sont installées et ont été complétées au fil du temps par de nouvelles projections. La version de Fukuoka présente quant à elle un univers assez différent, pensé avant tout pour les enfants. On y retrouve le thème de la préservation de la nature en fil rouge, et des possibilités encore plus poussées autour des interactions visiteurs / fresques numériques. C’est ici beaucoup plus ludique et moins contemplatif.
Le musée est lui aussi permanent. Il est installé dans un multiplexe en bord de mer qui accueille également des boutiques, un gros stade et même… le musée du caca 😆. C’est vraiment très grand et il a fallu chercher un peu pour trouver l’entrée. Direction le 5ème étage pour accéder à un monde coloré qui tranchera avec la grisaille triste de cette journée pluvieuse.
2 – Les salles « Catching and Collecting Forest »
L’aspect fascinant de teamLab Forest est son utilisation de la technologie pour créer des œuvres d’art numériques en constante évolution. Les installations sont générées en temps réel par des programmes informatiques, ce qui signifie qu’elles ne sont ni préenregistrées ni en boucle, mais en perpétuel changement. Chaque visite offre ainsi une expérience unique et non reproductible.
Les premières salles reprennent les codes classiques de teamLab en nous plongeant dans un monde merveilleux peuplé d’animaux numériques qui évoluent devant nous. Grâce à l’application officielle installée sur son téléphone, on peut les attraper via la caméra en leur décochant une flèche en forme de cœur, ou en lançant des filets au sol pour les animaux aquatiques qui évoluent sous nos pieds. En cas de succès, l’application nous apporte des informations sur l’animal (espèce, habitat, risque d’extinction…) ce qui permet d’en apprendre plus sur eux. On peut ensuite orienter le téléphone vers un mur pour relâcher l’animal qui va se matérialiser sous nos yeux.
Au niveau technique, il n’y a rien à dire : le système est assez réactif et sans bug. Au fil de notre balade entre jungle psychédélique et paysages marins, on rencontrera plus d’une cinquantaine d’espèces à collectionner, et des badges à débloquer. C’est une sorte de Pokemon GO pédagogique qui tiendra les enfants en haleine pendant la visite, mais que j’ai trouvé trop répétitive à la longue pour un adulte. J’ai donc posé mon téléphone pour plutôt contempler calmement les projections et m’imprégner de la bande son très réussie.
3 – Les salles athlétiques
Apprendre de nouvelles choses, c’est bien, mais il ne faut pas négliger l’exercice physique ! La suite de l’exposition mettra donc à l’épreuve notre motricité. C’est une enfilade de salles conçues comme des activités de baby gym, le tout à la sauce teamLab avec des interactions numériques selon les actions que l’on réalisera. Car oui, tout est dynamique : le moindre de nos pas génèrera des animations en temps réel autour de nous. J’ai vraiment adoré cet espace très fun et rigolo ! On retrouve son âme de gosse à marcher sur le bord des trottoirs sans perdre l’équilibre, à sauter sur des champignons colorés comme on le faisait dans les flaques d’eau. Et lorsqu’on arrive au bout du parcours sans se vautrer, une mélodie particulière se déclenche, comme si la salle nous félicitait. Il n’y a malheureusement que 6 salles de ce type, j’aurai tellement aimé qu’il y en ait le double !
La dernière salle avec des pans inclinés et trampolines se trouve aussi à Tokyo (en moins escarpée cependant). On y trouve également un atelier de dessin avec des crayons pastel. Après avoir colorié l’animal de son choix, un employé scanne notre dessin pour qu’il se retrouve projeté dans la salle aux côtés des autres animaux. Bonne humeur garantie, et avec un petit mot d’admiration un poil surjouée par le personnel du musée, à la remise de chaque dessin. Une ambiance #feelgood assumée.
J’aime beaucoup cette salle qui révèle de nouvelles interactions : toucher une cascade pour que l’eau s’écarte autour de notre main, faire naître des fleurs en restant stationné sur place plusieurs secondes. La magie opère ! Et pour finir, un kaléidoscope géant est caché dans un recoin : ne le manquez pas pour de belles photos.
4 – Mon avis sur teamLab forest
😍 J’ai adoré retrouver l’univers de teamLab toujours aussi magique et immersif. J’ai l’impression que la qualité de projection s’est d’ailleurs encore améliorée. La forêt athlétique est une vraie réussite, tout comme la totalité des ambiances sonores. Autre bon point : ce n’est pas un vulgaire copié-collé des salles de Tokyo mais bien des espaces uniques, hormis la dernière salle de dessin finale.
😐 Je suis resté une bonne heure sur place en prenant mon temps. Beaucoup plus petit qu’à Tokyo, le musée m’aura laissé un peu sur ma faim en tant qu’adulte, mais si vous le visitez en famille, je pense que vous y resterez bien plus longtemps.
✅ En conclusion, je recommande la visite pour tous les fans de teamLab et les familles. Clairement j’aurai été déçu de le manquer même s’il est un cran en-dessous de Tokyo.
🚍 Privilégiez le bus qui vous posera à côté, le métro est trop excentré. Plusieurs lignes desservent le secteur : vous les trouverez facilement via l’une appli de navigation que je vous recommande pour le Japon.
🎫 Tarif (juillet 2024) : 2 400 yens / personne.