Le sanctuaire d’Asakusa restera l’un de mes coups de cœur de Tokyo, malgré son côté ultra touristique et la foule qui s’y presse chaque jour. J’avais choisi ce quartier comme point de chute pour la semaine passée à Tokyo et ce fut ma première visite dès la sortie de l’aéroport de Narita. Avec un niveau d’adrénaline gonflé à bloc, j’avoue donc ne pas être le plus objectif du monde dans cette affaire, et certains voyageurs auront peut-être un ressenti complètement différent des lieux. L’avantage, en ayant choisi un hôtel dans ce quartier, c’est qu’il a été possible d’admirer le sanctuaire sous toutes les coutures et surtout à plusieurs moments de la journée. Et ça change tout, c’est parti pour la visite !
Sommaire
1 – Bain de foule dans l’allée commerçante
Le sanctuaire s’ouvre par la porte Kaminarimon et se poursuit par une rue commerçante qui se prolonge jusqu’au temple. Inutile de dire qu’il faut jouer des coudes pour se faufiler un passage et qu’il est parfois difficile d’approcher certains stands. Pour faire le plein de gadgets souvenirs plus ou moins traditionnels, plus ou moins made in Japan China, c’est le bon endroit ! Les articles sont en général de qualité satisfaisante et à un tarif assez correct : on aurait pu penser que la fréquentation tirerait les prix encore plus exagérément vers le haut. Pour les achats, je vous recommande de passer néanmoins votre chemin, car il n’y a rien de très original. C’est par contre une bonne solution si l’on est à court d’idée, que le vol retour décolle dans 8 heures, et qu’il vous manque une babiole pour la cousine germaine.
Passée l’artère principale, on arrive ensuite devant le temple en effervescence : bâtons d’encens, visiteurs qui prient, mini stand de restauration, perches à selfies… c’est très éclectique. Au-delà du flot de touristes, le sanctuaire d’Asakusa est très fréquenté par les habitants eux-mêmes, qui y viennent en groupe ou en couple, parfois habillés en yukata (kimono léger). Tout ce mélange donne un côté fête foraine qui n’est pas désagréable.
2 – Asakusa by night
La pilule avalée, il a été possible de reprendre la visite là où elle s’était arrêtée mais… sans la foule de la journée, et, bonne surprise, avec le sanctuaire illuminé ! L’ambiance était alors complètement différente, le calme très étonnant comparé à l’effervescence connue dans l’après-midi. Les éclairages mettent les bâtiments bien en valeur, et je suis satisfait du rendu de mes photos avec mon nouvel appareil, surtout sans trépied.
3 – Le temple vu du ciel
Quelques jours plus tard, direction l’office du tourisme situé juste en face de la porte principale. On peut y faire le plein de plaquettes touristiques mais il faut surtout monter au huitième étage pour admirer la vue depuis l’observatoire, qui permet de se rendre compte de la densité de l’environnement urbain d’Asakusa. C’est assez impressionnant de voir la ville enserrer le temple à ce point, et de regarder cette colonne de fourmis humaines se déplacer de la porte d’entrée jusqu’au temple. De cet observatoire, on peut également profiter d’une belle vue dégagée sur la Tokyo SkyTree. L’endroit n’étant pas très connu, on accède facilement à la plateforme sans avoir à faire la queue : la balade dans les hauteurs vaut donc vraiment le détour et complète bien la visite à pied.
Jugé parfois trop attrape-touriste, Asakusa donne néanmoins un bon aperçu de certaines facettes du Japon : architecture traditionnelle, ambiance détendue, commerces de rue… Cette vitrine donnera surtout l’envie de pousser la découverte bien plus loin !
Toutes vos photos sont superbes !
Votre mésaventure avec le Canon permet de mesurer la gentillesse et la patience des commerçants japonais (et nous fait un peu honte!)