Le sanctuaire d'Asakusa est un incontournable de Tokyo. Le sanctuaire s'ouvre par la porte Kaminarimon et se poursuit par une rue commerçante qui se prolonge jusqu'au temple.

Asakusa : la vitrine traditionnelle de Tokyo

Le sanctuaire d’Asakusa restera l’un de mes coups de cœur de Tokyo, malgré son côté ultra touristique et la foule qui s’y presse chaque jour. J’avais choisi ce quartier comme point de chute pour la semaine passée à Tokyo et ce fut ma première visite dès la sortie de l’aéroport de Narita. Avec un niveau d’adrénaline gonflé à bloc, j’avoue donc ne pas être le plus objectif du monde dans cette affaire, et certains voyageurs auront peut-être un ressenti complètement différent des lieux. L’avantage, en ayant choisi un hôtel dans ce quartier, c’est qu’il a été possible d’admirer le sanctuaire sous toutes les coutures et surtout à plusieurs moments de la journée. Et ça change tout, c’est parti pour la visite !

Bain de foule

Le sanctuaire s’ouvre par la porte Kaminarimon et se poursuit par une rue commerçante qui se prolonge jusqu’au temple. Inutile de dire qu’il faut jouer des coudes pour se faufiler un passage et qu’il est parfois difficile d’approcher certains stands. Pour faire le plein de gadgets souvenirs plus ou moins traditionnels, plus ou moins made in Japan China, c’est le bon endroit ! Les articles sont en général de qualité satisfaisante et à un tarif assez correct : on aurait pu penser que la fréquentation tirerait les prix encore plus exagérément vers le haut. Pour les achats, je vous recommande de passer néanmoins votre chemin, car il n’y a rien de très original. C’est par contre une bonne solution si l’on est à court d’idée, que le vol retour décolle dans 8 heures, et qu’il vous manque une babiole pour la cousine germaine.

Le sanctuaire d'Asakusa est un incontournable de Tokyo. Le sanctuaire s'ouvre par la porte Kaminarimon et se poursuit par une rue commerçante qui se prolonge jusqu'au temple.
Porte Kaminarimon

Passée l’artère principale, on arrive ensuite devant le temple en effervescence : bâtons d’encens, visiteurs qui prient, mini stand de restauration, perches à selfies… c’est très éclectique. Au-delà du flot de touristes, le sanctuaire d’Asakusa est très fréquenté par les habitants eux-mêmes, qui y viennent en groupe ou en couple, parfois habillés en yukata (kimono léger). Tout ce mélange donne un côté fête foraine qui n’est pas désagréable.

Le sanctuaire d'Asakusa est un incontournable de Tokyo. Le sanctuaire s'ouvre par la porte Kaminarimon et se poursuit par une rue commerçante qui se prolonge jusqu'au temple.
C’est l’affluence sur l’artère commerçante de Nakamise-dori !
Le sanctuaire d'Asakusa est un incontournable de Tokyo. Le sanctuaire s'ouvre par la porte Kaminarimon et se poursuit par une rue commerçante qui se prolonge jusqu'au temple.
Les rues parallèles regorgent d’autres boutiques et de restaurants.

Recherche SAV d’urgence

Malgré cette ambiance bonne enfant, Asakusa m’aura joué un bien mauvais tour dès les premières heures du premier jour de mon premier voyage au Japon (reprendre sa respiration !). Comme une andouille, j’ai eu la « merveilleuse » idée de tirer un omikuji, et mon appareil photo réflex s’est instantanément bloqué, IMPOSSIBLE de prendre la moindre photo 😱 (pour tout savoir sur les omikuji, je vous invite à lire l’article sous forme de BD humoristique de Joranne, il n’y a pas mieux !). La faute au miroir interne qui ne pivotait plus. Retour en catastrophe à l’hôtel pour récupérer une connexion Wifi, petit tour sur les forums et horreur, ce type de panne est une casse matérielle connue sur mon modèle, qui nécessite une intervention du SAV Canon avec envoi de l’appareil (délai de traitement de 15 jours) 😭 ! Je crois que c’est clair, je suis maudit par les dieux, merci pour l’accueil !

Ni une, ni deux, la réception nous indique que le méga magasin d’électronique Yodobashi Camera, situé à Akihabara à quelques stations de métro, est ouvert… « bien entendu ». Et c’est donc par un dimanche soir, à 18h, dans une boutique qui ne me connaissait pas, sans bon de garantie et sans compte client, que 2 vendeurs et 1 technicien se sont pliés en 4 (que dis-je, ils se sont au moins pliés en 10 !) pour tenter de réparer la bête achetée en France. Incroyable, mais véridique (où est la caméra cachée ? C’est forcément une blague…). Vous voyez un Japonais tenter ce même coup à la FNAC un dimanche en France vous ?

Après une bonne vingtaine de minute, même constat, il faut renvoyer l’appareil au SAV de Canon, et toujours ce délai de 15 jours de réparation pour le Japon… J’avais donc deux possibilités :

  1. Prendre des photos hideuses avec mon antique smartphone des années 2000,
  2. Ou passer à la caisse et racheter un nouveau réflex. Solution 2 choisie 🤑, j’ai même eu droit à une petite remise par les vendeurs, ils étaient gênés pour moi de ne pas avoir réussi à le réparer… et je leur faisais vraiment trop pitié !

Asakusa by night

La pilule avalée, il a été possible de reprendre la visite là où elle s’était arrêtée mais… sans la foule de la journée, et, bonne surprise, avec le sanctuaire illuminé ! L’ambiance était alors complètement différente, le calme très étonnant comparé à l’effervescence connue dans l’après-midi. Les éclairages mettent les bâtiments bien en valeur, et je suis satisfait du rendu de mes photos avec mon nouvel appareil, surtout sans trépied.

Porte d'entrée au temple Senso-ji au coeur du sanctuaire.
Porte d’entrée au temple Senso-ji au coeur du sanctuaire.

Le sanctuaire d'Asakusa est un incontournable de Tokyo. Le sanctuaire s'ouvre par la porte Kaminarimon et se poursuit par une rue commerçante qui se prolonge jusqu'au temple.

Le sanctuaire d'Asakusa est un incontournable de Tokyo. Le sanctuaire s'ouvre par la porte Kaminarimon et se poursuit par une rue commerçante qui se prolonge jusqu'au temple.
Le temple Senso-ji.
Le sanctuaire d'Asakusa est un incontournable de Tokyo. Le sanctuaire s'ouvre par la porte Kaminarimon et se poursuit par une rue commerçante qui se prolonge jusqu'au temple.
La pagode.

Vue du ciel

Quelques jours plus tard, direction l’office du tourisme situé juste en face de la porte principale. On peut y faire le plein de plaquettes touristiques mais il faut surtout monter au huitième étage pour admirer la vue depuis l’observatoire, qui permet de se rendre compte de la densité de l’environnement urbain d’Asakusa. C’est assez impressionnant de voir la ville enserrer le temple à ce point, et de regarder cette colonne de fourmis humaines se déplacer de la porte d’entrée jusqu’au temple. De cet observatoire, on peut également profiter d’une belle vue dégagée sur la Tokyo SkyTree. L’endroit n’étant pas très connu, on accède facilement à la plateforme sans avoir à faire la queue : la balade dans les hauteurs vaut donc vraiment le détour et complète bien la visite à pied.

L'observatoire, c'est ce grand bâtiment de verre et de bois. Lorsqu'on est dos à la porte Kaminarimon, c'est à gauche du carrefour (source : Google Street view).
L’observatoire, c’est ce grand bâtiment de verre et de bois. Lorsqu’on est dos à la porte Kaminarimon, c’est à gauche du carrefour (source : Google Street view).

Le sanctuaire d'Asakusa est un incontournable de Tokyo. Le sanctuaire s'ouvre par la porte Kaminarimon et se poursuit par une rue commerçante qui se prolonge jusqu'au temple.

Le sanctuaire d'Asakusa est un incontournable de Tokyo. Le sanctuaire s'ouvre par la porte Kaminarimon et se poursuit par une rue commerçante qui se prolonge jusqu'au temple.

Jugé parfois trop attrape-touriste, Asakusa donne néanmoins un bon aperçu de certaines facettes du Japon : architecture traditionnelle, ambiance détendue, commerces de rue… Cette vitrine donnera surtout l’envie de pousser la découverte bien plus loin !

1 commentaire sur “Asakusa : la vitrine traditionnelle de Tokyo

  1. Toutes vos photos sont superbes !
    Votre mésaventure avec le Canon permet de mesurer la gentillesse et la patience des commerçants japonais (et nous fait un peu honte!)

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